A travers des photographies, des vidéos et deux livres(Carnet de terre et ​Carnet de mer​), la volonté du Bureau international du Travail est de rendre publique la vie quotidienne dans les différentes phases des projets et dans le parcours des bénéficiaires et de diffuser des résultats concrets dans le secteur de l’écoconstruction et de la pêche artisanale en Mauritanie.

Centre de formation et de qualification professionnelle, Atelier, Camp de Mbera
Centre de formation et de qualification professionnelle, Camp de Mbera
Ecole fondamentale extension 4, Camp de Mbera
Ecole fondamentale extension 4, Camp de Mbera
Centre de transformation agroalimentaire, Camp de Mbera
Piste de Monguel
Piste de Monguel
Piste de Monguel
Piste d’accès du camp des réfugiés de Mbera

Le geste d’abord…

Les films décrivent des gestes contrôlés, maîtrisés, auxquels se superposent des gestes hésitants, maladroits, dévoilant la relation maître-apprenti, avec comme toile de fond le binôme transmission-apprentissage. 

Des écoles de formation basées sur la transmission et l’acquisition du savoir : un savoir lié à des techniques matérielles pour la construction d’écoles (Dar Salam) et de routes (Monguel, construction d’une route) dans le cadre du Projet Terre (Pecobat) mais aussi aux techniques maritimes dans le cadre du Projet Mer (Promopêche). 

Les films privilégient la description visuelle et la manière dont la formation se donne à voir : les techniques d’apprentissage incluant le contrôle visuel, le guidage tactile mais aussi l’apprentissage par exploration où les apprentis passent du temps avec la matière afin de la domestiquer et dans l’eau afin de se familiariser avec cet élément étranger qu’est la mer.

Au-delà de l’apprentissage, la maîtrise de techniques artisanales de fabrication d’objets (M’Bahé, canaris et cheminées) par une coopérative de femmes est mise en images, décrivant un savoir-faire et le passage du statut d’apprenti à celui de professionnel.

La parole ensuite…. 

Le silence occupe le champ sonore alimenté par les bruits des outils de travail et des activités. La parole vient se greffer par moments afin de complémenter le geste par des explications lors des formations, mais aussi de raconter le contexte dans lequel ces jeunes évoluent à travers des histoires de vie (Dickel). 

La caméra s’immisce au milieu des personnes et de leurs activités sans les perturber, respectant leur rythme de travail et leurs moments de pause, introduisant le spectateur à travers de longs plans-séquences dans les différents lieux, sans artifices. 

Les films proposent un voyage le long du littoral mauritanien, mettant en parallèle la formation des apprentis-pêcheurs et la vie réelle dans un port de pêche (Nouadhibou, autour de la pêche artisanale) mais ils proposent aussi un voyage à l’intérieur du pays, au cœur de points focaux appelés à se transformer, permettant aux populations d’y circuler et à la vie de s’y développer (Sélibaby, naissance d’un quartier).